La professionnalisation comme un processus qui contraint les structures a adopter des pratiques de professionnels
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Deketelaere Dominique
le Mar 03 déc 2013 à 15:19 Citer ce message
Une première manière de poser le problème : ne pensez-vous pas que les contraintes, en termes de fonctionnement, de réglementation, posées aux associations les obligent, quand elles souhaitent développer leur projet, a s'appuyer sur des professionnels ?
Et que ces professionnels ont tendance à prendre toute la place ? celle des bénévoles, des élus.... -
Julien
le Jeu 05 déc 2013 à 08:20 Citer ce message
Pour répondre à la première question, cela dépend surtout du projet et de son envergure. Mais il est vrai que lorsque l'on souhaite développer son activité, son rayonnement, son fonctionnement ... on peut avoir recours aux compétences de professionnels. Pour cela, soit on en a parmi nos bénévoles, soit on participe à des sessions de formations (via le CRIB par exemple), soit on fait partie d'un réseau qui peut nous aider, ou soit on embauche quelqu'un. Dans les trois premiers cas, il y a peu de risques que les professionnels prennent la place des bénévoles et des élus, c'est surtout pour le dernier cas. Mais ce n'est pas systématique, cela dépend du mode de fonctionnement de l'association et des libertés d'actions qui sont données au(x) salarié(s). Pour répondre à la deuxième question je pense qu'il faudrait des cas concrets à étudier avec des associations dont les professionnels auraient "pris le pouvoir" et d'autres où ils ne dépassent pas les limites salariés / bénévoles et élus. -
le Jeu 12 déc 2013 à 10:29 Citer ce message
C'est bien, comme on ne se voit pas souvent, avec julien, le Forum permet d'échanger...
Ma question pouvait aussi être comprise autrement, les exigences de l'environnement, et des administrations en particulier, font sans doute fuir les bénévoles. Le bénévole, c'est celui qui "veut bien faire, avec son cœur", il ne s'engage pas forcément dans une association pour partir en formation, être confronté a une gestion compliqué d'activité, avoir de lourdes responsabilités...
D'ailleurs, quand un salarié "arrive" dans une association (lors de la création du premier poste), les élus et les bénévoles ont tendance à se décharger des tracas du quotidien ainsi que des tâches compliquées sur celui-ci.
Une autre approche : le salarié ne cherche-t-il pas aussi à être indispensable ? pour justifier de son salaire, de sa place ?
Encore autre chose, le professionnel se juge souvent compétent, et juge souvent les élus et les bénévoles comme "incompétent"... et c'est souvent vrai... alors, plutôt que de guider les prises de décision, n'est-il pas plus simple et plus confortable de faire prendre les décisions que l'on souhaite ?
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